Chiffres a partir de 5.00 GMT
Le marché actuel
Remarque : le tableau ci-dessus est mis à jour avant la publication de l’article, avec les dernières prévisions consensuelles. Cependant, le texte et les graphiques sont préparés à l’avance. Par conséquent, il peut donc y avoir des divergences entre les prévisions données dans le tableau ci-dessus, le texte et les graphiques.
Hier était un jour férié en Suisse, aussi plusieurs indicateurs suisses qui auraient dû être publiés l’ont été aujourd’hui, y compris les très surveillés dépôts à vue suisses. La semaine dernière, ils ont augmenté le plus depuis mai. Peut-être que la Banque nationale suisse tente de ralentir la chute de la paire EUR/CHF maintenant qu’elle s’est bien établie sous la parité ?
Ensuite, nous attendrons que les États-Unis se réveillent et que soit publiée l’enquête sur les offres d’emploi et le roulement de la main-d’ œuvre (JOLTS). C’est en quelque sorte l’inverse des chiffres du chômage : non pas des personnes à la recherche d’un emploi, mais plutôt des emplois à la recherche de personnes. On s’attend à ce qu’elle affiche quelque 11,0 millions de postes vacants, en baisse de 254 000 par rapport au mois dernier, mais toujours assez élevé.
À ce rythme, il y aurait 1,86 emploi pour chaque chômeur. Cela confirmerait ce que le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré lors de sa conférence de presse : « le marché du travail est resté extrêmement serré » avec « des offres d’emploi proches des plus hauts historiques… Dans l’ensemble, la vigueur continue du marché du travail suggère que la demande globale sous-jacente reste solide. » La Fed peut donc continuer à resserrer sa politique sans craindre de jeter l’Amérique au chômage. USD+
Ensuite, nous attendrons le lendemain pour obtenir les données sur l’emploi en Nouvelle-Zélande. La Reserve Bank of New Zealand (RBNZ) est l’une des banques centrales qui, comme la Fed, a un « double mandat » qui l’oblige à s’efforcer de stabiliser les prix et de « soutenir un emploi maximal durable. » Dans le cas de NZ, il ne fait aucun doute qu’elle a atteint cet objectif. L’emploi est déjà bien au-dessus des niveaux précédant la pandémie et le taux de chômage atteint un niveau record de 3,2 (données remontant à 1985). On s’attend à ce que le chômage continue de baisser en raison d’un nouveau niveau record et à ce que le nombre de personnes actives continue d’augmenter. Cela permettra à la RBNZ d’augmenter ses taux aussi rapidement qu’elle le souhaite, ce qui devrait être positif pour la NZD.
Puis mercredi matin à 6h30 GMT, la Suisse publiera son IPC. Il devrait baisser de 0,1 point de pourcentage sur un mois et demeurer inchangé sur une base annuelle. Cela confirmera-t-il à la BNS que sa politique d’appréciation du CHF a été un succès et qu’elle devrait la poursuivre ? Ou bien leur dira-t-elle qu’avec la stabilisation des prix, elle peut aussi laisser l’EUR/CHF se stabiliser ? Peut-être est-ce juste un vœu pieux, mais en regardant le mouvement sur les dépôts à vue suisses mentionnés ci-dessus, je pense que c’est probablement la deuxième option. Le chiffre pourrait alors être négatif pour le CHF.