Chiffres a partir de 5.00 GMT
Un mot sur l’AUD/NZD et le prix des matières premières
J’émettais hier l’hypothèse que l’une des raisons pour lesquelles le NZD surperformait l’AUD pourrait être qu’en période de récession, les prix des produits agricoles résisteraient probablement mieux que les prix des produits industriels. Cela m’a amené à me poser la question : la paire AUD/NZD suit-elle vraiment cette tendance ? J’ai examiné la chose en utilisant l’indice des prix des matières premières de la Reserve Bank of Australia, un indice du prix des exportations australiennes de matières premières, et l’indice du prix mondial des matières premières de Nouvelle-Zélande d’ANZ Bank, un indice similaire pour la Nouvelle-Zélande. Le prix des matières premières constituant la majeure partie des dénominateurs des conditions commerciales de chacun des deux pays et les numérateurs – leurs importations – devant être à peu près similaires, cette analyse semble raisonnable.
Le résultat que j’ai obtenu est que parfois ça marche, parfois ça ne marche pas. (On pourrait en dire autant de presque toutes ces « règles empiriques » sur les marchés.)
Les dernières années semblent être une période où cela n’a pas marché. Cependant, les deux ont montré une meilleure corrélation cette année.
Le marché actuel
Remarque : le tableau ci-dessus est mis à jour avant la publication de l’article, avec les dernières prévisions consensuelles. Cependant, le texte et les graphiques sont préparés à l’avance. Par conséquent, il peut donc y avoir des divergences entre les prévisions données dans le tableau ci-dessus, le texte et les graphiques.
Pas grand-chose au programme aujourd’hui. Les indices finaux des directeurs d’achat (PMI) du secteur des services pour les pays qui en ont des PMI préliminaires, et le seul PMI pour ceux qui n’en ont pas. La version américaine, qui est normalement suivie par la version très surveillée de cet indice de l’Institute of Supply Management (ISM), sera publiée demain en raison de la fête nationale hier. Les résultats préliminaires ont montré un ralentissement de l’activité du secteur des services dans tous les pays déclarants, à l’exception du Japon. Si le reste du monde suit, cela ne devrait pas être particulièrement bon pour les actifs risqués ou les devises liées aux matières premières.
Je n’ai pas grand-chose à dire au sujet des permis de construire canadiens, si ce n’est que les marchés de l’habitation semblent ralentir partout dans le monde à mesure que les taux d’intérêt augmentent et que les marchés boursiers s’effondrent.
Les commandes d’usines américaines sont parmi les indicateurs que j’aime le moins, car elles dépendent à 92 % des commandes américaines de biens durables, qui sont déjà publiées, qui se soucie donc d’un chiffre dérivé ? Apparemment, cela intéresse malgré tout certaines personnes, à en juger par le score de pertinence relativement élevé de Bloomberg (85), aussi j’inclus un graphique chaque mois.
Les commandes d’usines allemandes, qui seront publiées tôt dans la journée européenne, sont une toute autre affaire. Elles sont l’un des indicateurs clés pour l’Allemagne.
Je dois cependant admettre que la réaction du marché des changes à leur égard n’est guère fracassante. Peut-être est-ce à cause de l’heure de la journée où elles sont publiées ?
La réaction est un peu meilleure pour l’EUR/GBP.